Chant d'immeubles

Monstres de béton, géants des villes, ici, ils se laissent à moitié découvrir. On pourrait les croire timides. Le temps de les apprivoiser et nous voilà transportés dans une sorte de danse, de cache-cache avec l’espace photographique. Les lignes se croisent, laissent place au vide. Les ombres sculptent les formes, donnent le rythme. Parfois elles brouillent les pistes. Comme un jeu.
Certains reconnaîtront les barres d'immeubles des quartiers, tandis que d'autres y verront une invitation à l'envol. Qu'importe. Tous sont invités à se réconcilier avec la rigidité monotone des villes. Pour rêver.